Avant même le régime français de l'Acadie, de l'Île Saint-Jean (actuelle Île-du-Prince-Édouard) et de l'Île Royale (actuelle Île du Cap-Breton), c'est-à-dire jusqu'à la chute de Louisbourg en 1758, la vaste région de Chéticamp est inconnue de l'histoire. Il n'y a pas d'établissement permanent.
Par ailleurs, il faut souligner que les Mi'kmaqs visitaient régulièrement la région lors d'excursions de pêche et de chasse. Nous attribuons aux Mi'kmaq l'origine du nom Chéticamp. Ce mot signifie "rarement plein". Il fait référence à la sortie du port qui, avant de creuser le chenal, présentait de vastes bancs de sable secs appelés La Barre que la marée basse élargissait encore.
Un poste de pêche
Dès 1752, les Robins - Les Jersais de Jersey Island exploitent un poste de pêche à la pointe sud de l'île de Chéticamp. La compagnie Robin a monopolisé l'industrie de la pêche pendant près d'un siècle.
Finalement, les pêcheurs acadiens qui ont échappé à la déportation de 1755 et qui se sont installés ici sur une base saisonnière ont été embauchés. En outre, cette société a recruté des Acadiens exilés qui sont revenus d'Europe et ont travaillé pour elle. Pour beaucoup de nos ancêtres acadiens, c'était la seule occasion de retourner dans leur pays d'origine, la Nouvelle-Écosse, à bord des navires fournis par les Jerseys. Certains de ces Acadiens sont venus travailler pour les Robins et ont fini par établir la communauté permanente de Chéticamp en 1785.
Les Quatorze Vieux
En 1790, cinq ans après l'arrivée des premiers colons, quatorze chefs de famille de Chéticamp reçoivent une charte au nom de tous les habitants leur accordant 7000 arpents de terre. Ils divisent eux-mêmes ces terres entre les 26 familles qui habitent Chéticamp. Enfin, après plus de 35 ans, ils seront installés sur des terres qui leur appartiennent. Les générations suivantes ont toujours appelé ces pétitionnaires de la charte de 1790 Les Quatorze Vieux, alors que leur moyenne d'âge n'était que de 47 ans. Quelques années plus tard, la Province commence à octroyer des terres aux Acadiens vivant à Grand-Étang, Saint-Joseph-du-Moine et Margaree - aujourd'hui connue sous le nom de la grande région de Chéticamp.
La création d'un parc national
Pendant de nombreuses années, l'industrie principale de Chéticamp a été la pêche. La création du parc national des Hautes-Terres du Cap-Breton en 1936 et de la piste Cabot en 1932 a joué un rôle important dans le développement de l'industrie touristique. Avec la pêche, l'agriculture, les arts et la culture, le tourisme est aujourd'hui un élément essentiel du développement économique de Chéticamp et de sa région.
Chéticamp est un magnifique village acadien niché au pied des hautes terres du Cap-Breton, là où les montagnes rencontrent la mer. Il n'est pas étonnant que cette région ait attiré nos ancêtres et qu'aujourd'hui, plus de 200 ans plus tard, fidèles aux traditions et à ces valeureux ancêtres, les habitants de Chéticamp, malgré de nombreuses difficultés, restent courageux et entreprenants, confiants dans leur avenir.
- Rosie Grace
Découvrez des faits intéressants et des témoignages de première main sur Chéticamp.
Fait amusant
Pendant l’été, il y a une centaine de vaches qui parcourent librement le chemin du Phare de l’île de Chéticamp. Vous pouvez conduire le chemin pour voir les vaches de proche!
Témoignage
Cathy Jones
a déménagé ici de Niargara Falls, Ontario en 2021
Qu'est-ce que vous auriez aimé savoir avant de déménager ici ?
« Savoir qu'il faut être autonome. Pas d'accès aux commodités de la ville. Nécessité d'avoir un véhicule. Conduite hivernale à travers les montagnes pour accéder aux services médicaux, dentaires et vétérinaires de la ville. »
Le cœur acadien de la Cabot Trail, où la communauté prospère et les possibilités abondent. Venez découvrir votre nouveau chez-vous !
